Pour ouvrir en beauté le Festival international de Colmar, Alain Altinoglu et l’Orchestre de la Radio de Francfort nous proposent un saisissant voyage à travers le XIXe siècle. Inaugurant une ère nouvelle, le miraculeux Concerto pour piano n° 4 de Beethoven (1803) est un manifeste à lui tout seul : d’une rigueur formelle toute classique, il vibre pourtant de passions et d’élans du cœur comme seul le romantisme saura nous en gratifier. Il nous permet en outre de retrouver Alexandre Kantorow, seul pianiste français à avoir remporté le Premier Prix du Concours Tchaïkovski (2019).

À l’autre bout du siècle, la lumineuse Symphonie n°4 de Mahler (1901), où le compositeur autrichien semble tourner pour un temps le dos aux excès de ses ouvrages précédents, sera pour nous l’occasion de découvrir la merveilleuse soprano Chen Reiss…

L. van Beethoven : Concerto pour piano n°4 en sol majeur, op. 58
G. Mahler : Symphonie n°4, en sol majeur